OBALA dans le centre du Cameroun à environ 2 heures de Yaoundé, est le point de départ pour rejoindre le village natal de mon ami Adrien, Zima. Après les 2 heures de taxi brousse depuis Yaoundé, il faut faire quelques courses de produits frais et surgelés, puis nous cherchons un "taxi" qui consiste en une voiture dont les pare chocs tiennent avec des chambres à air découpées, sans phares, et dont le matelassé des sièges est presque inexistant, mais une fois que l'on arrive sur la piste en terre rouge inondée, on comprend pourquoi les chauffeurs ne souhaitent pas investir dans leur véhicule qui n'en reste pas moins vitaux pour les populations locales qui n'ont aucun autre moyen de transport. Mis à part il est vrai la marche ou les nouvelles motos chinoises qui inondent le marché, et qui il faut l'avouer sont les seuls véhicules à pouvoir passer en saison des pluies (mis à part les 4x4). Enfin nous arrivons dans la famille d'Adrien qui l'accueille comme il se doit après une année d'absence. La vie au village, malgré l'absence d'électricité et d'eau courante, est très "agréable", les gens vivent au rythme du soleil, debout tôt le matin, travail au champ souvent toute la journée (car les champs peuvent être loins) retour dans la soirée à la maison, douche dans la rivière (avant la tombée du soleil obligatoire à cause des croyances, les femmes puis ensuite les hommes), et repas, avant une bonne nuit avec le son des insectes. Les hommes vont parfois récolte le vin de palme au lieu d'aller au champs. Cette boisson bue par tout le monde, est issue des troncs de palmiers coupés à la base, en haut de la plante, on enlève les palmes et on entaille le centre du tronc d'où la sève coule doucement, on place un récipient en dessous avec un morceau d'un bois particulier qui permet la fermentation. Puis on récupère 2-3 fois par jour le jus, et on le consomme rapidement.
A la douche dans la rivière puis il faut ramener l'eau pour les cochons. |
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Voilà les routes et le type de ponts pour accéder au village, on comprend l'usure des voitures. |
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Un champ typique de polyculture, arachide, manioc, macabo, igname et maïs |
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Tout les arbres sont coupés ou bien on fait un feu à la base pour les tuer. Seul reste les palmiers qui serviront pour le vin de palme |
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Une autre plante consommé, le gombo, on réalise une sauce avec ces légumes, qui ont la particularité d'êtres très visqueux voir gluants. |
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Un joli mille patte de la taille d'un pied! |
Un bois jaune, original |
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La fameuse récolte du vin de palme, d'abord la coupe du haut du tronc, puis la mise en place du récipient. Le tronc peut donner du vin pendant 2 à 3 semaines, puis un autre arbre sera coupé. En moyenne, un tronc donne entre 0,5 et 1 lite/jour |
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Un élevage de lapin, et leur reproduction. Ils coûtent très cher et sont un met de "luxe". |
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La préparation des bananes plantains cuites dans l'eau |
La cuisson des arachides dans la cuisine, au dessus, le panier à fumage |
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